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IoT : Nest retourne dans le foyer Google

Pas évident de suivre l’évolution de Nest dans la sphère Alphabet-Google.

Finalement, la branche des produits connectés pour les foyers les plus numériques (comme des thermostats connectés, des sonnettes et des dispositifs d’alarme intelligentes) revient dans le giron de Google à travers la division Hardware dirigée par Rick Osterloh.

Nest précise les contours dans un billet de blog : « Depuis que Nest a rejoint Google il y a quatre ans, l’équipe a connu un incroyable dynamisme. La société a doublé son portefeuille de matériel l’an dernier, en vendant plus de dispositifs en 2017 que les deux années précédentes combinées. »

Avec le développement de l’enceinte connectée Google Home et plus globalement des progrès réalisés avec l’intelligence artificielle, on perçoit de plus en plus les passerelles qui peuvent être effectuées avec les produits Nest.

A travers la division Hardware de Google, d’autres accessoires numériques ont émergé : smartphones Pixel et Pixel 2, Google Home adossé à Google Assistant, Google WiFi, Chromecast (appareil de streaming qui se branche sur le port HDMI d’une TV), DayDream (casque de réalité virtuelle)…

Place à la convergence des objectifs et à la mutualisation des ressources. Cet adossement va en particulier permettre à Nest d’intégrer davantage les services Google Cloud, IA et Google Assistant dans son matériel.

Même si Nest précise « avoir une longueur d’avance sur la collaboration puisque nos équipes travaillent déjà en étroite collaboration, et aujourd’hui, nous sommes ravis de faire de Nest une partie intégrante du gros pari de Google sur le matériel. »

Ces tergiversations au sein de Google sur le sort de Nest illustrent les doutes sur le potentiel IoT et le segment des produits connectés pour équiper les foyers.

Nest Labs avait été fondée en 2010 par Tony Fadell (co-créateur du baladeur numérique iPod au sein d’Apple) puis avalée quatre ans plus tard par Google pour 3,2 milliards de dollars.

Avec la création en 2015 du holding Alphabet qui devait mettre en valeur les différentes activités de Google acquises par croissance externe ou développées en interne (et mieux cerner les relais de croissance), Nest est devenue une entité autonome, étiquetée comme un « autre pari ».

Nest a pourtant connu une période de turbulence, qui a abouti au départ de Tony Fadell en juin 2016 (voir article sur ITespresso.fr).

Depuis la démission du fondateur, Nest est pris en charge par Marwan Fawaz, un ancien dirigeant de Motorola Mobility (également absorbé par Google). Il reportera désormais à Rick Osterloh dans la nouvelle configuration.

(Crédit photo : @Google)

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