Orange subit une hémorragie de ses cadres dirigeants. Après Didier Quillot (parti chez Lagardère), Julien Billot et Sanjiv Ahuja, c’est au tour de Jean-Noël Tronc, directeur général d’Orange France de quitter son poste après seulement 18 mois d’exercice.
Selon le Point, ce départ s’expliquerait par des divergences stratégiques. Ce que conteste l’intéressé à la Tribune : « Il n’y a pas de divergence stratégique avec le groupe. Au contraire, j’ai moi même contribué à la mise en place de la stratégie d’opérateur intégré. Simplement, l’intégration complète des activités mobiles au sein de France Télécom est l’aboutissement logique de cette stratégie ». Traduction, ma mission est terminée. D’ailleurs, il ne sera pas remplacé, le poste de dg d’Orange France va donc disparaître.
L’homme ne quitte néanmoins pas le groupe et devient conseiller spécial de Didier Lombard, le patron de l’opérateur.
Il s’agit donc d’un nouveau départ de quadra et la direction d’Orange semble désormais s’articuler autour de Didier Lombard et Louis-Pierre Wenes, 58 ans, directeur exécutif de France Télécom. Une illustration de la maturité du marché du mobile ?
Dans le même temps, France Télécom vient d’annoncer le recrutement de Jean-Louis Constanza, patron du MVNO Ten qu’Orange est en passe de racheter.
L’ancien patron de Tele2 France, qui a longtemps vertement critiqué les opérateurs dominants, va diriger Orange Vallée, nouvelle entité présidée par Didier Lombard.
Orange Vallée a pour vocation d’identifier, de développer et d’assurer la mise sur le marché des produits et services innovants dans des délais particulièrement courts. Son offre viendra ainsi compléter le catalogue du groupe sur les marchés mondiaux de l’internet, des mobiles et de la convergence. Jean-Louis Constanza sera directement rattaché à Didier Lombard, explique le groupe dans un communiqué.
Jean-Louis Constanza restera directeur général de Ten.
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