Fini les bousculades du samedi après-midi pour ramener à la maison une lampe de chevet ou une table basse.
Bientôt, pour acheter son objet déco, il suffira de tapoter sur son clavier d’ordinateur, pronostique Metro, dans sa version italienne du 30 mars.
Il s’agira simplement de télécharger un fichier en 3D du produit convoité et de se rendre chez un prestataire qui possède un serveur capable de l’imprimer.
Le nom de la technique : Rapid prototyping, (RP). Et, si elle n’est pas d’usage courant, elle ne relève pas non plus de la science fiction.
Une société belge, MGX by materialise, l’emploie pour produire une gamme de lampes et d’accessoires, imaginés par des grands du design. Lorsque l’objet sort du serveur qui imprime le fichier en 3D, il est prêt à être monté, ouvert, déployé (voir photo).
Et les champs de la recherche restent largement ouverts, qu’il s’agisse de la personnalisation des fichiers, du choix des matériaux, ou encore des variations de couleurs.
Déjà, en 2000, un designer londonien, Ron Arad, avait présenté une série de prototypes de vases et de lampes produits avec cette technologie, au salon du meuble de Milan.
« Not made by hand, not made in China », avait-il intitulé sa collection. Comme une réponse aux préoccupations des industriels du meubles, face à la concurrence de la main d’?uvre chinoise.
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