Malgré les efforts du gouvernement pour faire de la France un des fleurons en matière de numérique et de NTIC avec notamment les 4,5 milliards d’euros alloués par le Grand Emprunt (Investissements d’avenir), l’Hexagone est en passe de devenir un mauvais élève en terme de compétitivité sur ce secteur.
C’est ce qui ressort de l’édition 2011 de l’Index mondial de la compétitivité dans les technologies de l’information* publiée par l’Economist Intelligence Unit de la Business Software Alliance (BSA), la France aurait perdu quatre places au classement mondial, par rapport à 2009. Elle termine à la 21e place.
Pourquoi cette dégringolade ? Selon la BSA, si la France continue d’innover, sa progression reste malheureusement moins rapide que certains autres pays, bien plus compétitifs en matière de technologie de l’information, à l’image des Etats-Unis, qui montent sur la première marche du podium, suivis par la Finlande (premier pays européen), Singapour, la Suède et le Royaume-Uni.
De son côté, la France dispose toujours de certains leviers de croissance du numérique, notamment au niveau de l’infrastructure informatique (3 places de gagnées), grâce à un meilleur déploiement du haut débit, et de l’environnement juridique (ratification en 2009 des Traités de l’OMPI sur le droit d’auteur (WCT), signature électronique, confidentialité des données et législation sur la cyber-criminalité).
Mais elle perd de précieux points au niveau de la R&D (-3 places), des ressources humaines (déclin des recrutements) et du soutien au développement du secteur informatique, dû principalement à la chute de deux indicateurs : l’accès aux investissements et les achats informatiques publics, souligne ITespresso.fr.
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* Le classement établi pour l’Index mondial de la compétitivité dans les technologies de l’information analyse la situation de 66 pays sur la base de 5 leviers de compétitivité reflétant les bases essentielles de l’innovation informatique : la conjoncture économique, l’infrastructure informatique, les ressources humaines, l’environnement de recherche et développement (R&D), l’environnement juridique et les aides publiques au développement du secteur informatique.
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