En rachetant McAfee pour quelque 7,68 milliards de dollars en plein mois d’août 2010, Intel n’avait pas seulement créé la surprise. Le fondeur de Santa Clara s’était attiré l’attention des instances de régulation. Si, aux Etats-Unis, la FTC n’avait pas (trop) fait d’histoires, en donnant son feu vert en fin d’année, la Commission européenne préférait regarder le dossier à deux fois par rapport au risque de position dominante d’Intel sur le marché de la sécurité.
Intel a en effet pour but d’intégrer les technologies de sécurité de McAfee au coeur même de ses composants électroniques, ce qui pourrait freiner la compétition avec les autres éditeurs de sécurité concurrents sur ce marché. En outre, la Commission s’inquiétait d’une éventuelle perte de compatibilité entre les solutions de McAfee et les processeurs des concurrents d’Intel, au premier rang desquels AMD, rappelle ITespresso.fr.
Néanmoins, les instances européennes ont finalement décidé de ne pas s’opposer au mariage, Intel ayant accepté les concessions demandées. Comme le précise le communiqué de la Commission européenne, la validation de l’opération par l’UE est «accordée sous réserve d’un ensemble d’engagements garantissant une concurrence équitable entre les parties et leurs concurrents dans le domaine de la sécurité informatique ».
Le fondeur américain s’engage donc à garantir l’interopérabilité des produits « de l’entité issue de la concentration avec ceux de ses concurrents ». Interopérabilité que les instances de régulation surveilleront de près.
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