Vendredi dernier, l’action Apple a brièvement atteint les 120 dollars en séance au Nasdaq. La capitalisation boursière de la firme américaine flirtait alors avec la barre des 700 milliards de dollars. La valeur de l’action Apple a terminé en baisse de 1,46 %, à 117,16 dollars.
Cette pointe est le signe de la réussite d’Apple, dont l’action continue à profiter de la confiance des investisseurs, alors que ses plus proches rivaux perdent du terrain (par rapport au dernier pointage de novembre, voir l’article « Microsoft rejoint Apple au Panthéon des capitalisations boursières »).
Apple creuse ainsi l’écart avec ses plus proches rivaux : ExxonMobil (370,18 milliards de dollars de capitalisation boursière), Google (363,57 milliards) et Microsoft (331,43 milliards). Et ce mouvement devrait se poursuivre pour la firme de Cupertino, les analystes s’attendant à voir l’action grimper aux alentours des 130 dollars d’ici un an. La valeur en Bourse d’Apple pourrait alors dépasser alors les 750 milliards de dollars.
Trois éléments clés valent à Apple l’approbation des marchés financiers. La firme a su se créer une large clientèle d’utilisateurs captifs. Difficile en effet pour ceux ayant dépensé plusieurs centaines de dollars dans des applications iOS de quitter cette plate-forme au profit d’Android.
De plus, la firme a réussi à réaliser une percée en Asie, avec ses iPhone à grands écrans (voir « Avec ses iPhone 6, Apple défie Samsung chez lui, en Corée »). Enfin, le dernier trimestre d’Apple se veut exceptionnel, avec près de 75 millions d’iPhone vendus, un chiffre d’affaires de 74,6 milliards de dollars et 18 milliards de dollars de bénéfices.
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