La Fondation Mozilla a publié, la semaine dernière, ses résultats financiers pour l’année 2009. Avec un chiffre d’affaires de 104 millions de dollars (contre 78 millions de dollars en 2008), l’organisation voit ses revenus augmenter de 34 %. Le résultat d’exploitation est également en hausse de 22 % à 104 millions de dollars (contre 86 millions l’année précédente). Néanmoins, la structure dédiée au développement de solutions open source connaît une perte de 104.000 dollars. Soit pour ainsi dire trois fois rien face aux 7,8 millions de dollars de perte affichés en 2008, rappelle ITespresso.fr.
D’où proviennent les revenus? A 86 %, la Fondation Mozilla tire ses ressources de ses accords commerciaux avec Google. Lesquelles encadrent la rémunération que reverse Mountain View à la fondation en fonction du trafic que celle-ci lui assure depuis la fenêtre de recherche du navigateur Firefox. Si l’influence prédominante de Google dans le domaine de la recherche Internet le rend incontournable, Mozilla a également signé des accords similaires avec Yahoo, Yandex, Amazon, ou eBay. Rappelons que le contrat signé avec Google doit être renouvelé, ou non, en novembre 2011. La Fondation a donc intérêt à multiplier les sources de revenus pour limiter sa dépendance vitale à Google (même si rien ne permet aujourd’hui de penser que l’accord entre les deux parties ne sera pas renouvelé, Firefox amenant, avec ses 30% de part de marché en moyenne, un trafic non négligeable à au premier moteur de recherche mondial).
Toujours selon les résultats consolidés de la Fondation Mozilla (actuellement sous le coup d’une enquête de l’IRS, l’équivalent du Fisc américain), le budget d’investissement 2009 s’est élevé à 61 millions d’euros (+26 % par rapport à 2008). La ligne directrice ne change pas d’année en année : place à l’humain (250 personnes bénéficient d’un financement de la part de la Fondation Mozilla) et aux infrastructures. Dans le courant de l’année 2009, Mozilla a soutenu des projets dans le domaine de l’accessibilité, du soutien des communautés du libre et de l’éducation.
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