Pour l’année fiscale qui s’ouvre, le tonitruant patron d’Oracle veut-il donner l’exemple sur les sacrifices à consentir?
A la veille du week-end, un communiqué d’Oracle a fait état de la réduction à zéro, ou presque , du salaire de son ‘big boss’: un dollar.
Oracle s’est mis au goût du jour, s’agissant de la rémunération de ses dirigeants, en optant pour une forme de transparence.
Le communiqué déclare qu' »une commission de compensation« , interne, reconnaît que « M. Elisson possède des intérêts sur les actifs significatifs ‘[en actions) », mais elle estime néanmoins qu’il pouvait continuer à percevoir une « compensation annuelle », car « il joue un rôle actif et vital dans [les] opérations, dans la croissance et la stratégie ». « Néanmoins, continue le communiqué, pour l’année fiscale 2010, M. Ellison a accepté de réduire son salaire à 1 dollar, contre 1 million de dollars sur l’année précédente« .
Il est vrai que la rémunération des dirigeants d’Oracle est constitué d’un ‘package‘ comprenant un salaire annuel, un bonus, des stock-options (convertibles en actions, dans certaines conditions et calendrier).
S’agissant de Larry Ellison, en 2009, 97% de sa compensation totale annuelle était constituée de bonus et des stock-options. Son salaire ne représentait que 1,2% du total et d’autres avantages pesaient 1,8% – précise la direction.
Fin de semaine dernière, la cote de l’action Oracle était en hausse, à 22,16 dollars, suite à l’aval donné par l’administration américaine en faveur de l’absorption de Sun Microsystems. cf. article sur contexte Bourse: la remontée
Oracle n’est pas épargné par la crise. Pour rappel, les ventes de licences nouvelles, Oracle et autres marques, ont baissé de -13% sur le 4è trimestre de l’exercice 2009 (au 31 mai), et le chiffre d’affaires trimestriel global était en recul de -5,2% à 6,86 milliards de dollars cf article (cf article: Oracle sans Sun surprend positivement les investisseurs ‘)
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.