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Le français Keyvelop crée l’enveloppe virtuelle avec A.R.

Keyvelop, ou « enveloppe-clé », repose sur une idée forte: il s’agit de crypter les documents envoyés, qui ne pourront être ouverts que par le destinataire désigné, et aux dates prévues par l’expéditeur. Les envois peuvent concerner tous types de documents électroniques (texte, son, vidéo, plan…) et sur tous types de supports (Internet, CD-rom, clé USB…). Le logiciel permet ainsi de s’assurer que les copies électroniques de documents sensibles, comme des contrats, des factures, des accusés de réception, des bons de commande ou autres, parviennent bien à destination, sans être interceptés. Depuis une directive européenne de 1999, l’Union européenne reconnaît la valeur légale de l’écrit numérique. Et en 2001, la France a intégré la signature électronique dans sa législation. Keyvelop, qui permet non seulement à l’expéditeur de tracer ses envois en étant informé de l’ouverture effective de « l’enveloppe virtuelle », permet au destinataire d’apposer sa signature électronique sur le document et de le retourner. D’après Jean-Pierre Billon, dirigeant de Keyvelop,

« le marché est encore émergent et il est difficile pour le moment de déceler une typologie ou un segment de marché dominant. » Le logiciel est a priori destiné à une clientèle d’entreprise, mais s’il le souhaite, le grand public peut le télécharger et s’en servir. Pour un envoi unique, l’expéditeur doit s’acquitter de 1,68 euro, par téléphone ou carte bancaire. Comme le souligne Jean-Pierre Billon, « c’est moins cher qu’un recommandé papier et plus cher qu’un timbre poste. Mais les tarifs sont dégressifs pour les entreprises qui souhaitent effectuer des envois en nombre. » C’est pourquoi l’entreprise a fait le choix de s’inscrire en tant que « logiciel compagnon » auprès des grands éditeurs de logiciels ou des SSII en présentant son invention comme un plug-in complémentaire à leur offre existante. Et Keyvelop, qui compte 6 personnes, est déjà parvenue à s’allier à des géants du secteur comme Microsoft ou IBM ! Récemment l’offre a été déclinée pour répondre aux besoins des collectivités locales. Le « bureau de poste électronique » ainsi mis en place permettra, à compter du 1er janvier 2005, aux entreprises de répondre aux différents appels d’offres par voie électronique. Et ce, conformément au Nouveau Code des Marchés Publics et à la réglementation sur la dématérialisation des documents et la signature électronique.

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