Les logiciels et les services se portent bien. Selon les chiffres France publiés par le Syntec (groupement d’entreprises spécialisées dans l’ingénierie et l’informatique), le secteur affiche une croissance de 6,5% pour l’année 2007. Le secteur a représenté 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2007.
Selon les différents indicateurs (commandes, évolution des prix et décisions), l’année 2008 devrait connaître une croissance tout aussi élevée. La progression devrait se situer entre 5
et 7%.
La croissance du secteur provient d’une demande soutenue dans deux domaines : les finances et le secteur public. Ces deux secteurs concentrent près de 70% des demandes effectuées au cours de l’année 2007. Ils pourraient conserver au cours de l’année 2008 leur rôle de moteur de la croissance. Jean Mounet, président du Syntec, l’avait déjà confimé en février dernier: » Les carnets de commande sont pleins« .
L’embellie ne cache pas le contexte général de morosité économique. Les logiciels et les services disposent néanmoins de quatre points forts. L’externalisation, la rationalisation de la production, le besoin d’innover et l’adaptation continue des systèmes d’information constituent les piliers de la croissance.
Toutefois, la France reste légèrement en retrait par rapport à certains voisins européens. L’Espagne affiche un taux de croissance légèrement supérieur à celui de l’Hexagone. De son côté, l’Allemagne, grâce à des investissements antérieurs, dispose d’une avance dans le secteur public et auprès des PME. La France dispose donc d’une importante marge progression.
L’année 2008 sera, plus que jamais, en France, celle des logiciels et des services. La toute récente nomination d’un secrétaire d’Etat à l’économie numérique tend à montrer que les autorités semblent avoir pris la mesure d’un secteur susceptible de générer de la croissance au niveau national.
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