Douglas Crockford, architecte JavaScript chez Yahoo! vient de mettre en ligne les résultats de ses travaux consistant à mesurer la rapidité de traitement des moteurs JavaScript intégrés aux navigateurs actuels. Il s’appuie ici sur JSLint, un outil réputé, qui se veut le reflet des applications web ‘réelles’.
Firefox 4.0.1 et Safari 5.0.5 sortent vainqueurs de ce duel, devant Opera 11.10 et Internet Explorer 9 (IE9). La vraie surprise vient toutefois d’IE10, dont la première version de test intègre un moteur JavaScript deux fois plus rapide que celui de son prédécesseur, clouant ainsi l’ensemble de la concurrence sur place. Un résultat tout bonnement exceptionnel. Chrome 10.0 clôt la marche, avec un score en net retrait. À sa décharge, son moteur JavaScript à deux vitesses (très lent sur du code simple, mais très véloce sur des applications complexes) semble constituer ici un sérieux handicap.
Ces chiffres ne sont finalement que le reflet de l’éternelle question : que cherche-t-on à mesurer ? Les ingénieurs de Microsoft n’ont en effet jamais caché que Chakra, le moteur JavaScript se trouvant au cœur d’IE9 et d’IE10, avait été spécifiquement optimisé pour les pages web actuelles. À l’opposée, Google propose un excellent moteur JavaScript, très adapté aux tâches lourdes, mais lent à démarrer. La firme vise ainsi le marché des applications web.
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.