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Le succès de Pokemon Go fait la joie des cybercriminels

La folie Pokemon est en train de renaître via le numérique et surtout à travers une application qui fait la part belle à la réalité virtuelle. Lancée dans certains pays depuis le 6 juillet dernier, cette application, Pokemon Go, connaît un succès sans précédent. Disponible aux Etats-Unis, en Australie ou en Nouvelle-Zélande, il est impossible dans certains pays comme la France de trouver l’application sur Google Play ou sur l’App Store. Mais il existe une solution alternative en téléchargeant des APK sur des sites tiers.

Une aubaine pour les cybercriminels qui ne manquent jamais une occasion d’infecter des terminaux mobiles. Ainsi, Proofpoint indique que dans beaucoup de cas, les APK trouvés sur des sites tiers sont en fait compromis par un malware, nommé DroidJack (ou SandroRAT). Il est de la famille des RAT (Remote Access Tool) donnant à une personne extérieure la capacité d’accéder au terminal à distance.

Une application vérolée presque parfaite

Pour autant, Proofpoint avertit qu’il est difficile de faire la distinction entre la vraie et la fausse application. « L’APK de l’application infectée de Pokemon Go a été fait de telle façon que quand la personne lance le jeu, l’écran d’accueil est le même que celui de l’application officielle », précise le spécialiste de la sécurité.

La firme de sécurité donne quelques conseils pour éviter les mésaventures. L’utilisateur doit par exemple vérifier dans les paramètres de l’application les différentes permissions d’accès. Si les actions comme « Appeler directement un numéro de téléphone », « lire l’identité et le statut du téléphone », « écrire des messages », « lire les messages » ou « enregistrer les conversations » sont présentes, il y a de forte chance que l’utilisateur soit en présence d’une application vérolée.Autre indice, le certificat de Pokemon Go en SHA 256, une suite de caractère alpha-numérique est unique. Proofpoint donne le certificat de l’original, à charge de vérifier avec celle téléchargée.

En cas de doute, le meilleur moyen est de supprimer l’application compromise et d’attendre la sortie de l’application officielle. Plus facile à dire qu’à faire…

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Crédit Photo : Nintendo

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