Pendant que certains fêtaient la musique, Big Blue célébrait les 25 ans de son OS IBM i. Ce système d’exploitation à la longévité exceptionnelle n’a pas toujours été connu sous ce nom.
Lors de son annonce, le 21 juin 1988, il s’appelait en effet OS/400 et était dédié aux machines AS/400. « Le prédécesseur initial du système d’exploitation IBM i et l’ensemble des six nouveaux modèles de l’AS/400 étaient surnommés “le plus grand projet matériel et logiciel jamais réalisé” », précise IBM. Son lancement avait été accompagné de celui de plus de 1000 suites logicielles. Un record à l’époque.
Depuis lors, cette famille de « mini » (placée entre les mainframes et les micro-ordinateurs) est devenue la gamme System i, exploitée par l’OS IBM i. Vous remarquerez avec quel génie (sic) les marqueteurs d’IBM ont dénommé cette nouvelle génération de machines et ont choisi d’attribuer le préfixe System aux machines plutôt qu’à leur OS.
Aujourd’hui, les System i ne sont plus. IBM i fonctionne sur deux types de machines : les serveurs Power Systems (où il se partage la vedette avec AIX et Linux) et les systèmes experts PureSystems (qui peuvent également fonctionner sous AIX, Linux et Windows).
Le système est actuellement accessible en mouture 7.1 TR6, laquelle propose – entre autres – un support des nouvelles puces Power7+. La prochaine version majeure de cet OS, IBM i 7.2, devrait être rendue publique courant 2014. Probablement lors de l’arrivée des serveurs Power8.
Longue vie à “i” !
Crédit photo : © Vege – Fotolia.com
Voir aussi
Quiz Silicon.fr –IBM le doyen de l’industrie IT
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.