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Le ‘Web bug’ de la Maison Blanche

La Maison Blanche, siège de l’administration américaine, utilise un ‘

Web bug‘ pour ‘tracker‘ les visiteurs de son site Web. La technologie n’a rien de bien confidentiel… sauf pour l’internaute qu’elle ‘piège’. Un ‘Web bug‘ est une image de taille extrêmement réduite, de l’ordre du pixel, virtuellement invisible et qui permet de mesurer le nombre et les temps de visites. La Maison Blanche utilise cette technique sur son site, en partenariat avec le spécialiste de l’analyse du trafic WebTrends. Elle n’a rien d’illégal en soit et l’administration américaine affirme qu’elle est totalement anonyme et n’enregistre aucune information personnelle sur le visiteur. Alors, pourquoi donc évoquer la pratique du ‘Web bug‘ sur le site de la Maison Blanche ? Tout simplement parce qu’une directive du bureau de gestion et des budgets de la Maison Blanche (Office of Management and Budget ou OMB) interdit cette pratique sur les sites du gouvernement. En particulier lorsque le ‘Web bug‘ est lié à des ‘cookies‘. « Faites ce que je dis, pas ce que je fais? » ! L’Associated Press, qui a révélé l’affaire, a interpellé l’administration Bush sur ces pratiques. « Le site Web de la Maison Blanche est et a toujours respecté la directive de l’OMB« , a affirmé David Almacy. Selon le directeur Internet de la Maison Blanche, il n’y a pas de lien entre le ‘Web bug‘ et les cookies. Tiens ! Alors pourquoi les cookies de WebTrends, téléchargés à l’insu de l’internaute sur son poste, même s’ils ne proviennent pas du site de la Maison Blanche, sont-ils automatiquement activés lorsque ce dernier est visité par l’internaute ? L’administration américaine ne pourra pas argumenter non plus sur la méconnaissance de ces règles ou des délais d’application. La première règle stricte et restrictive d’usage des cookies a été édictée par l’administration Clinton en 2000. Et reprise en 2002 par l’OMB au profit de l’administration Bush. S’il en est de l’usage de ses propres règles comme des pratiques (illégales) d’écoutes des conversations téléphoniques et des messageries (lire nos articles), l’administration Bush en prend largement à son aise ! La CIA a été épinglée en 2002 pour abus de cookies, un outil pourtant bien pratique pour espionner les internautes et les sites web. Plus récemment, la NSA s’est vue contrainte de supprimer ses cookies… la semaine dernière. Mais ce n’est pas de leur faute? La NSA accuse une récente mise à jour qui aurait transporté des cookies. Mince alors?

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