Qu’on se le dise, les Français aiment le ciblage comportemental, une pratique qui consiste à afficher des publicités conformes ou proches des goûts et habitudes de l’internaute grâce à des traceurs ou cookies répandus sur la Toile.
Selon une récente étude -pour le moins partisane- commandée par Coremetrics, une société qui commercialise (quel hasard) des solutions de ciblage des internautes à destination des annonceurs, 62% des Français interrogés ont affirmé être « ouverts » aux annonceurs utilisateurs de cette approche publicitaire et marketing.
En fait, la frilosité généralement constatée face à ce type de pratiques publicitaires ne proviendrait pas des internautes mais des annonceurs, insuffisamment renseignés sur les envies des consommateurs. En effet, 51% des annonceurs pensent que les consommateurs ont une piètre opinion du ciblage comportemental et 33% pensent encore que les internautes ne comprennent pas bien l’intérêt de cette pratique. Leur vision, pessimiste, va bien plus loin. Les annonceurs pensent que seuls 24% des internautes éprouve de l’intérêt pour le ciblage comportemental.
En fait, les annonceurs, pratiquant une forme d’autocensure, ont été peu nombreux à appliquer le ciblage comportemental en 2008 (35%). Et seulement 15% devraient l’adopter cette année, se privant ainsi d’un retour sur investissement non négligeable, affirme Coremetrics. En clair, l’étude et son commanditaire poussent les annonceurs à adopter sans tarder le ciblage des internautes. Internautes qui n’attendent que cela, semble-t-il.
Une fois de plus, ce type d’étude reste à prendre avec des pincettes. Au cours des derniers mois, de nombreuses organisations ont dénoncé le ciblage comportemental et la publicité contextuelle comme des atteintes élémentaires à la vie privée des internautes, ce qui n’a pas empêché des géants comme Google ou Yahoo -possesseurs supposés d’immenses bases de données composées d’informations sur les internautes- à proposer leurs propres solutions.
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