La Commission européenne a finalement autorisé l’initiative française, qui par la loi du 5 mars 2007 relative à la modernisation de la diffusion audiovisuelle et à la télévision du futur, accorde sous conditions un crédit d’impôt visant à encourager la production de jeux vidéo.
Ces conditions qui ont obtenu l’adhésion de la Commission stipulent en particulier que l’application exclusive du crédit d’impôts soit liée aux jeux qui répondent » à des critères de qualité, d’originalité et de contribution à la diversité culturelle. »
La filière française du jeu vidéo est l’une des plus importantes en Europe et dans le monde. La France accueil en effet trois des dix plus importants éditeurs dans le monde – Infogrames (Atari), Activision (Blizzard) et Ubisoft –, deux gros éditeurs de jeux sur les téléphones mobiles – Gameloft et In-Fusio -, ainsi que deux pôles de compétitivité – Cap Digital et Imaginove.
La ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi Christine Lagarde, et le secrétaire d’Etat chargé des Entreprises et du Commerce Extérieur, Hervé Novelli, se sont félicités de l’accord de la Commission européenne.
Après ce feu vert, d’autres pays devraient suivre l’exemple de la France. On pense plus particulièrement à l’Allemagne et à la Grande Bretagne. Le crédit d’impôt est un argument fort pour maintenir sur le territoire une industrie dont le marché est mondial, mais à qui il arrive de céder aux appels de pays qui déploient le tapis rouge pour séduire les éditeurs.
Rappelons à ce titre que les avantages fiscaux offerts ont incité Ubisoft à s’implanter au Québec, où l’éditeur emploi près de 1000 personnes. A rapprocher des 2500 emplois directs de la filière jeux vidéo en France…
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