Bull vient de mettre en place le supercalculateur Clovis au sein de l’université de Reims Champagne-Ardenne. À défaut d’être très performant (il propose une puissance de seulement 6 téraflops), il est particulièrement flexible et économique.
Clovis tire sa puissance de base de 516 cœurs Intel Xeon. Il propose également un serveur pourvu de GPU et un nœud dédié spécialement aux opérations de visualisation. Les utilisateurs auront donc l’embarras du choix. Le tout sera exploitable sous Linux, mais aussi sous Windows HPC Server 2008 R2. Il n’est guère étonnant de voir apparaitre un système d’exploitation Microsoft au sein d’un tel ensemble. De fait, Clovis représente l’archétype même du petit supercalculateur d’entreprise, un secteur dans lequel la firme de Redmond entend bien marquer des points.
Il est à noter que ce positionnement s’explique également par le fait que cette machine pourra être utilisée indifféremment par des universitaires (qui préfèrent en général Linux) et des industriels (qui connaissent mieux l’environnement Windows). Une orientation confirmée par Michaël Krajecki, professeur et directeur du centre de calcul régional de Champagne-Ardenne Romeo : « Le centre de calcul de Champagne-Ardenne se positionne en véritable intermédiaire entre les grands centres nationaux et les équipements internes des laboratoires de recherche et des PME-PMI de la région Champagne-Ardenne. L’adoption d’un environnement hybride, en partenariat avec Bull et Microsoft, renforce l’accessibilité du supercalculateur. »
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