Lyft est un concurrent direct d’Uber, mais d’une taille bien plus modeste. Alors qu’Uber a réalisé un chiffre d’affaires 2016 de 6,5 milliards de dollars (pour 2,8 milliards de dollars de pertes), Lyft a dû se contenter de 700 millions de dollars de recettes (pour 600 millions de dollars de pertes).
La société arrive toutefois à assurer 18,7 millions de courses chaque semaine. Un beau score. Afin de booster ses revenus et le nombre de ses clients, Lyft a pour objectif – comme Uber – de remplacer les chauffeurs et leurs voitures par un parc de véhicules autonomes.
À cet effet, un accord de partenariat a été signé avec Waymo, l’unité véhicules autonomes d’Alphabet, société mère de Google. Un choix logique, sachant que Waymo est aujourd’hui sans aucun doute l’acteur proposant le système de conduite le plus avancé du marché. Bref, celui ayant roulé le plus de kilomètres en conditions réelles (1,023 million en 2016), avec le moins de décrochages (1 tous les 8253 km) et d’accidents (13). Voir à ce propos notre précédent article « Google/Waymo prête ses véhicules autonomes aux habitants de Phoenix ».
En 2016, Lyft avait levé 1 milliard de dollars pour travailler sur la mise au point de voitures autonomes. Dont 500 millions de dollars versés par le constructeur General Motors.
Ce programme devrait nettement s’accélérer du fait de cette annonce de partenariat. Encore faudrait-il que Lyft ne se borne pas à utiliser les technologies de Waymo sous licence. Sans quoi les investisseurs, dont GM, pourraient avoir eu l’impression de s’être fait duper.
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