La société de conseil Datasulting et l’agence Paris&Co ont récemment livré, avec le soutien de partenaires*, leur Observatoire de la maturité data des entreprises en Île-de-France. 179 dirigeants de PME et ETI franciliennes ont participé à l’enquête en ligne.
59% indiquent que leur société dispose d’un historique de données de plus de trois ans. Par ailleurs, 80% estiment que l’exploitation de données peut améliorer la performance globale de leur entité. Toutefois, à peine plus d’un tiers des professionnels (34%) déclarent que leur organisation a des compétences internes nécessaires pour analyser et valoriser les données d’entreprise.
Les profils suivants sont les plus souvent cités par près des deux tiers des répondants : analyste de données (par 27% du panel), responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) (21%), ingénieur data (18%), manager data (16%) ou encore data scientist (14%). Mais les décideurs restent prudents quant aux intentions d’embauches dans ce domaine. En outre, 9% d’entre eux seulement déclaraient, durant l’été 2021, leur intention de recruter…
Or, à peine plus d’un quart (27%) des directions générales ou métiers de TPE/PME (84% du panel) déclarent être en conformité avec le règlement général sur la protection des données (RGPD).
Potentiel (diversité des données disponibles), stratégie, organisation (gestion et gouvernance des données), compétences, culture data… Tous critères confondus, la maturité data moyenne est de 5,1/10. Mais la moyenne n’est pas atteinte lorsqu’il est uniquement question de diffusion d’une culture data (4,14/10) ou de gouvernance (4,71/10).
Lorsqu’ils sont interrogés sur l’exploitation de données, 5 objectifs prioritaires ressortent :
1. Acquérir et fidéliser les clients (48%)
2. Faciliter le pilotage de l’entreprise (46%)
3. Améliorer la satisfaction client (41%)
4. Proposer de nouveaux produits et services (37%)
5. Optimiser la performance opérationnelle (34%)
Pour ce faire, le plus grand nombre (42%) opte pour un pilotage classique. 31% n’ont pas d’outil de pilotage dédié (le tableur résiste). 20% optent pour un pilotage plus évolué par le biais d’un outil décisionnel (business intelligence). 4% s’orientent vers un pilotage prédictif. Et 2% des organisations dites « full data driven » possèdent des compétences data nécessaires et ont la capacité de déployer des outils de machine learning.
Globalement, la sensibilisation des équipes aux enjeux data reste à renforcer.
*L’éditeur de logiciels de gestion EBP (sponsor), l’école informatique EPSI, l’UNIMEV, l’Ordre des experts-comptables, l’IDATE DigiWorld, l’Office du tourisme et des congrès de Paris et la CPME Paris Ile-de-France.
(crédit photo © Shutterstock)
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.