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Microsoft clôt le chapitre de sa bibliothèque virtuelle

Microsoft jette l’éponge. L’éditeur met un terme, selon l’agence de presse AP, à son entreprise de numérisation du patrimoine littéraire mondial. Comme son meilleur ennemi, Google, la firme de Redmond s’était lancée dans une vaste compagne de numérisation de livres pour peser, une fois de plus, contre le géant des moteurs de recherche.

A cet effet, Microsoft avait intégré une organisation, l’Open Content Alliance, menée par Yahoo. Le projet MSN book search, lancé en 2006, avait pour but de prendre l’exact contre-pied de Google en proposant des ouvrages libres de droits et avec l’accord des éditeurs. Pour mémoire, le géant de Mountain View n’avait pas hésité à proposer la consultation d’ouvrages numérisés, toujours protégés par les droits d’auteurs. L’initiative n’avait pas manqué de susciter l’ire des ayants droits.

Près de deux ans plus tard, la situation est bien différente. Google a confirmé son leadership dans le search. Tenir tête au titan de la recherche dans une course effrénée à la copie de projet n’a plus grand sens.

Microsoft devrait fermer deux sites de recherches de contenus bibliographiques au début du mois de juin, puis rediriger vers d’autres sites les requêtes effectuée depuis son outil de recherche. Microsoft devrait également donner aux éditeurs l’ensemble des contenus numérisés à savoir, 750.000 livres ainsi que 80 millions d’articles de journaux.

D’après un post publié sur son blog, Satya Nadella, vp chez Microsoft, chargée du search et de la publicité, explique que le groupe adopterait désormais une nouvelle stratégie pour ses contenus. Rappelons que le premier éditeur mondial a annoncé le lancement prochain d’un nouveau service Live Search Cashback. Grâce à ce nouvel outil, les utilisateurs qui effectueraient des achats depuis Live Search recevrait une compensation financière. Cette approche sera-t-elle assez puissante pour arracher quelques usagers des griffes de Google ? Pas sûr.

De son côté, la firme de Mountain View poursuit son petit bonhomme de chemin. Au mois d’avril dernier, la firme a conclu avec l’universite du Michigan un accord aux termes duquel 7,5 millios d’ouvarges devraient être numérisés.

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