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Microsoft : l’ex-Nokia Elop n’est pas seul pour la succession de Ballmer

Le scénario qui verrait Stephen Elop, l’ex-Microsoft de retour au bercail à la faveur du rachat de l’activité terminaux de Nokia, prendre la succession de Steve Ballmer semble écrit un peu trop rapidement pour certains investisseurs de Microsoft. Rappelons que , le PDG du premier éditeur mondial de logiciels a récemment annoncé son départ prochain (Lire Steve Ballmer : 5 questions autour d’un départ).

Selon Reuters, au moins trois des 20 premiers investisseurs au capital de Microsoft souhaitent le recrutement d’un spécialiste des retournements d’entreprise pour remplacer Steve Ballmer. Et d’amener leurs candidats au comité spécial chargé de trouver un remplaçant au bouillonnant PDG : Alan Mulally (co-PDG de Ford, en photo) et Mike Lawrie (PDG de CSC).

Selon les sources anonymes citées par Reuters, le comité a rencontré les principaux actionnaires de l’éditeur et pourrait nommer le remplaçant de Ballmer avant la fin de l’année. Toujours selon nos confrères, le comité, qui compte quatre membres, dont Bill Gates, aurait débuté son processus de sélection avec une liste de 40 noms (des candidats tant externes qu’internes), liste qu’il aurait depuis largement épurée.

Lawrie connaît la maison

Alan Mulally, 68 ans, dispose normalement d’un mandat à la tête de Ford jusqu’à la fin de 2014. Mais Reuters remarque que le dirigeant connaît bien Seattle (région où est implanté le siège de Microsoft) pour y avoir travaillé plus de trente ans chez Boeing et qu’il y possède toujours une maison. Le poste de PDG du premier éditeur mondial lui offrirait une nouvelle opportunité significative après ses sept années passées à diriger le second constructeur automobile américain.

Ancien d’IBM, et crédité du retournement de l’éditeur anglais Misys avant de rejoindre CSC en 2012, Mike Lawrie est, lui, un proche de John Thompson, l’ex-PDG de Symantec arrivé au conseil d’administration de Microsoft début 2012. Ce dernier dirige aujourd’hui le comité spécial chargé de la succession de Ballmer. Au milieu des années 2000, Lawrie a également travaillé chez ValueAct Capital, un fonds d’investissement présent au capital du premier éditeur mondial et militant pour le départ de Steve Ballmer.


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