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Microsoft s’intéresse aux enseignants

Depuis que la maîtrise des outils de l’information et de l’Internet est l’un des piliers du socle de connaissances de tout bon élève qui se respecte, Microsoft a choisi de faire les yeux doux aux élèves et aux enseignants. Ces derniers peuvent désormais, ainsi que le personnel administratif de l’Education Nationale, se rendre sur un site créé pour l’occasion et télécharger gratuitement la suite Office 2007 et des fiches d’activités selon leur discipline.

A partir du 18 juin, les « profs » pourront donc se former aux techniques informatiques afin d’enseigner le Brevet Informatique et Internet (B2i) à leurs élèves. Si toutefois ils ne dépassent pas déjà leurs maîtres.

Microsoft Office Pro propose des pistes pour faciliter l’organisation du travail des professeurs avec la possibilité de créer un espace spécialisé dans un domaine. De même, des stages animés par des enseignants sont programmés afin d’expliquer les domaines concernés par le B2i. Il faut dire que l’objectif est de taille, Xavier Darcos, ministre de l’Education Nationale, a placé la barre très haut : Amener 100 % des élèves du premier degré au niveau du B2i d’ici 2010.

Pourquoi l’Education Nationale a-t-elle fait le choix des outils de la firme de Redmond ? Eric Le Marois, Directeur Education et Recherche de Microsoft France, a sa petite idée sur la question : « Les enseignants ont un volume de travail important sur la préparation de leurs cours, souvent réalisée à domicile. Office 2007 permet de produire facilement des documents numériques très attractifs pour les élèves, comme par exemple des supports de cours. Avec cette initiative, nous souhaitons faciliter l’équipement numérique à domicile des enseignants ».

Le ministère a surtout réussi à faire pression sur la firme de Redmond qui s’inquiète de l’essor des suites open-source gratuites (comme OpenOffice.org) qui s’imposent de plus en plus dans les administrations.

En offrant Office, Microsoft s’aligne donc sur cette concurrence même si 98 % des quelques 1.500 serveurs qui hébergent les grands systèmes d’information de l’Education Nationale fonctionnent sous Linux.

Pourquoi un tel revirement ? Il semblerait que cette fois l’Education Nationale ait préféré jouer la carte d’un outil sur lequel les enseignants pourraient mieux se retrouver pour préparer leurs cours. Histoire de ne pas jouer trop longtemps au chat et à la souris.

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