C’est ce samedi (26 avril) que se termine l’ultimatum fixé à Yahoo par Microsoft. Et il semble désormais clair que l’OPA amicale va se transformer en OPA hostile compte tenu du blocage entre les deux géants.
On le sait, la direction de Yahoo refuse toujours la proposition à 44 milliards de dollars de Microsoft estimant qu’elle sous-évalue fortement le groupe. Si Yahoo n’est pas contre un rachat, il exige plus. Et le portail se base sur les assez bons résultats du premier trimestre pour justifier sa demande.
« Notre conseil d’administration reste ouvert à toutes les alternatives, y compris une vente à Microsoft mais il n’acceptera pas un accord qui ne reconnaît pas la pleine valeur du groupe »,explique Jerry Yang, p-dg de Yahoo.
Mais si ces résultats sont bons, ils ne sont pas assez exceptionnels pour que Microsoft soit obligé de rehausser son offre. Ce mercredi, la réaction de Steve Ballmer, p-dg de Microsoft était sans ambiguïté : « Nous savons que Yahoo présente un intérêt pour nous. Nous avons proposé beaucoup d’argent : 44 milliards de dollars (27,58 milliards d’euros environ). Si son conseil d’administration pense que c’est équitable, parfait. Dans le cas contraire nous irons de l’avant ».
Que veut dire « aller de l’avant » ? La réponse est simple : il s’agira désormais d’aller solliciter directement les actionnaires de sa cible si Yahoo n’engage pas rapidement des discussions, a déclaré le directeur financier du géant des logiciels. Et si rien ne bouge, l’offre sera retirée.
La direction de Yahoo a « des attentes irréalistes » sur sa valeur, a indiqué Chris Liddell.
Microsoft fera un point sur ses projets pour Yahoo la semaine prochaine, a-t-il précisé.
Pour Yahoo, la marge de manoeuvre devient plus que limitée. En l’absence de chevalier blanc et/ou de résultats très vigoureux, le groupe va avoir du mal à résister aux assauts de Microsoft.
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