Mike Lazaridis renonce à racheter BlackBerry, entreprise qu’il a précédemment dirigée. Cette option avait été rendue publique en octobre 2013. L’ancien cofondateur et coprésident de RIM (devenu depuis BlackBerry) s’était alors associé à Doug Fregin (ancien vice-président en charge des opérations chez RIM) afin d’étudier un possible rachat de la société.
Mike Lazaridis et Doug Fregin détiennent à eux deux 8% du capital de BlackBerry. Ces derniers ont finalement choisi de renoncer à leur projet. Une décision rendue publique via la publication d’un Schedule 13D auprès de la SEC, le gendarme de la Bourse américaine.
La position de BlackBerry est aujourd’hui claire : aucun rachat par activité n’est envisagé (voir « BlackBerry a rejeté les offres d’achat par activité »).
De plus, la société ne souhaite plus être vendue : elle a ainsi écarté l’offre du fonds d’investissement canadien Fairfax Financial Holdings. Au lieu de cela, un plan de refinancement – qui sera mis en place en coopération avec Fairfax – est maintenant privilégié (voir « BlackBerry renonce à se vendre… et à son PDG »).
Reste que BlackBerry n’est pas à l’abri d’un éventuel rachat par une société tierce. Chose d’autant plus vraie que le constructeur canadien est fragilisé par la publication de catastrophiques résultats trimestriels (voir « Résultats : BlackBerry, la défaite de Waterloo »). Facebook et Lenovo seraient tentés par une telle option.
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