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Correctifs cumulatifs de Windows 10 : le bon compromis, selon Microsoft

Alors que circule une pétition initiée par une consultante en sécurité contre les mises à jour forcées de Windows 10, Microsoft défend son modèle de mise à jour cumulative. Selon la firme de Redmond, celui-ci est plus adapté aux attentes des DSI que l’ancien modèle permettant aux utilisateurs de décider quels correctifs distincts et fonctionnalités ils souhaitent installer.

« Nous avons discuté avec beaucoup d’entreprises et d’organisations IT de l’impact des [mises à jour]… Notre sentiment, à l’issue de ces discussions, est que le résultat obtenu [avec les mises à jours cumulatives] est meilleur », a déclaré à IDG News Joe Belfiore, vice-président corporate du groupe Operating Systems chez Microsoft. Selon lui, « les exemples sont nombreux d’utilisateurs finaux constatant une moindre fiabilité ou des performances imprévisibles du système après l’installation d’une combinaison peu testée de mises à jours ». Il ajoute : « notre intention est d’améliorer la qualité globale [du produit] pour tout le monde. Et nous estimons que la méthode des mises à jours cumulatives le permet ».

Mises à jour cumulatives, sinon rien ?

Fournir des mises à jour cumulatives permet surtout à Microsoft de les tester plus efficacement et d’harmoniser le parc existant. Et de proposer aux développeurs d’applications un écosystème moins fragmenté. Mais l’approche cumulative et obligatoire n’offre pas la possibilité à l’utilisateur de retarder ou de supprimer une mise à jour, et moins encore de résoudre d’éventuels bugs liés à cet update. L’information détaillée sur le contenu des mises à jour cumulées manque également… Bref, l’utilisateur n’a plus le contrôle de son outil. Et les managers IT grognent.

En attendant Windows Update for Business

Pour donner plus de souplesse aux entreprises, Microsoft a promis en mai dernier de fournir gratuitement sous Windows 10 Pro et Windows 10 Entreprise un service de mise à jour dédié : Windows Update for Business (WUB). Mais ce service, qui doit théoriquement permettre aux responsables IT de garder le contrôle des dates d’application des mises à jour sous Windows, ne devrait pas être disponible avant 2016… En attendant, les entreprises peuvent tout de même retarder certaines mises à jour en optant pour les modes de déploiement LTSB (Long Term Servicing Branch) et CBB (Current Branch for Business) proposés par Microsoft. Le mode CBB permet de différer de quatre mois une mise à jour cumulative et un patch de huit mois par rapport à sa diffusion publique. Le mode LTSB délivre uniquement les mises à jour de sécurité sur les terminaux concernés.

Lire aussi :

Une pétition contre les mises à jour forcées de Windows 10
Windows 10 s’installe tout seul sur les PC des utilisateurs

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