Promesse tenue pour HPE.
En novembre dernier, le groupe américain avait lancé, en bêta, l’offre Container Platform.
Il en avait fixé la disponibilité générale à mars 2020. C’est chose faite.
Cette plate-forme Kubernetes met à contribution les technologies issues de deux acquisitions : celles de BlueData et de MapR.
Du côté de BlueData, on a mis à profit le projet open source KubeDirector pour automatiser le déploiement d’applications monolithiques distribuées, essentiellement dans les domaines de l’IA et du big data (Hadoop, Spark, TensorFlow…).
HPE Container Platform généralise cette approche en reprenant le plan de contrôle EPIC de BlueData (pour sauvegarder l’état des clusters) et en y associant le système de fichiers distribué de MapR (pour héberger ces états).
La solution qui en résulte permet de mettre en œuvre des conteneurs persistants sans s’appuyer sur des machines virtuelles. En ce sens, elle s’oppose, en ce sens à OpenShift et au projet Pacific de VMware. Tous deux exécutent dans des VM les applications « stateful » (c’est-à-dire celles qui ont besoin de reprendre un état après une interruption).
HPE propose, pour la mise en place de Container Platform, trois « architectures de référence » fondées sur ses offres d’infrastructure.
Deux de ces architectures seront mises à disposition d’ici à fin mars, pour les serveurs Apollo et les systèmes convergents Edgeline.
Celle pour la plate-forme software-defined Synergy est déjà disponible. Elle exploite 8 modules Synergy 480 Gen 10 (calcul) et 3 modules D3940 (stockage).
HPE propose un add-on Machine Learning Ops. Il s’agit d’un solution de data science destinée à intégrer faire le pont entre conteneurs et outils d’apprentissage automatique.
Illustrations © HPE
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