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MWC 2011: Comment développer une application pour 300 mobiles diffférents?

De plus en plus, l’utilisation d’applications sur le mobile est la justification même des usages du téléphone. Ces applications façonnent nos modes d’accès aux informations et aux services, et elles sont à l’origine de l’explosion des smartphones.

Seulement voilà: si un développeur ou un éditeur de logiciel veut que son application soit utilisable sur 95% du parc d’appareils mobiles, il lui faudra développer environ 300 versions de son application. Car la diversité des modèles est grande et elle continuera à grandir, au rythme prévu d’une centaine de nouveaux modèles par an… (cf. articles: ‘Première mise à jour de Windows Phone 7 en mars‘, ou encore ‘iPhone 5, mini-iPad 2… l’ombre Apple plane sur le MWC 2011‘).

Chaque système d’exploitation (Android, Symbian, Windows Mobile,…) se décline lui-même en plusieurs variantes, adaptées à chaque type de terminal (ou à chaque famille de terminaux), ce qui rend l’opération particulièrement fastidieuse.

Il devient vite impossible de gérer l’ensemble des différents codes sources pour chaque technologie, chaque téléphone mobile… à moins de mobiliser des ressources se chiffrant en dizaines ou en centaines de développeurs…. qu’il faut remettre au travail à chaque apparition d’un nouveau modèle.

Une solution plus élégante et plus économique consiste à utiliser une technologie faisant intervenir un seul code source, et une plateforme de compilation multi-cible. C’est le concept développé par Neomades, une petite société française de 10 personnes, basée sur la technopôle Izarbel, près de Biarritz.

Deux options économiques

La mise au point de ce concept a nécessité le développement d’un processus de découverte des caractéristiques des téléphones (c’est la partie « R&D » de l’activité de Neomades). Une fois les paramètres d’un téléphone bien réel récupérés, ils viennent enrichir une base de données contenant la cartographie de la base installée (environ 600 mobiles aujourd’hui).

L’étape suivante consiste, du côté de l’application, à valider la possibilité de conditionner son développement pour un ensemble de terminaux. Il ne reste plus qu’à produire le code exécutable, en Java, et à tester. Ce test peut être réalisé dans le laboratoire de la société biarrote.

Le modèle économique de Neomades se décline en deux options: la vente de licences, ou la mise à disposition gratuite de la technologie, moyenant une formule de « partage du succès« .

OS mobiles solution portabilité Neomades

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(*) Claude Baratay, envoyé spécial, Cabinet Bream & Laanaia

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