Une abondance de navigateurs web existe sur le marché. Mais seules quelques grandes offres arrivent à s’imposer.
Dans le monde desktop, nous pouvons même dire qu’une seule s’arroge l’essentiel du marché de la navigation web : le butineur Google Chrome, qui dispose de 63,2 % de parts de marché en juin 2017 (source StatCounter). Un chiffre en progression de 0,8 point sur un an.
En seconde position, Mozilla Firefox dispose de 14 % de parts de marché… mais recule de 1,4 point sur un an. Internet Explorer arrive en troisième place, avec 9,3 % de parts de marché. Pas mal pour une solution qui n’est plus activement maintenue par Microsoft ( à l’exception de la version 11). Mais aussi un peu inquiétant au vu des faiblesses de ce logiciel.
Apple Safari prend la quatrième place du podium, avec 5,2 % de parts de marché. Et une belle progression sur un an : + 0,6 point. Le signe d’un certain désaveu des utilisateurs de Windows 10 en faveur de macOS ? Enfin, Microsoft Edge progresse sur un an de 3 % à 3,9 % de parts de marché. C’est bien, mais cela ne suffit pas à contrebalancer la baisse de -1,4 point constatée sur Internet Explorer.
Sur les smartphones et tablettes, c’est encore une fois Chrome qui se taille la part du lion, avec 47,3 % de parts de marché. Et pour cause, puisqu’il est souvent installé par défaut sous Android. Il est ainsi devenu le navigateur web de base d’une myriade de smartphones et tablettes. Il a même fortement progressé en un an : +10,7 points !
En seconde position, nous trouvons Safari, le navigateur web des iPhone et iPad. Avec 21,2 % de parts de marché, -1,6 point en un an, l’écosystème Apple tente de résister à la déferlante Android.
Troisième, UC Browser, qui prend 14,6 % de parts de marché (+1,5 point). Samsung Internet s’en sort avec les honneurs : 6 % de parts de marché (+0,1 point). Et puisqu’il faut un perdant, c’est sans conteste Opera, qui voit se parts de marché divisées par deux en un an, passant de 10,3 % à seulement 5 %.
Focus sur les internautes français. Dans le monde des PC, ils sont 50,3 % à céder aux sirènes de Chrome. Firefox s’en sort bien, avec 22,5 % de parts de marché. Internet Explorer (9,4 %), Safari (9,1 %) et Edge (5,9 %) bouclent le Top5.
Sur les smartphones et tablettes, c’est là encore Chrome qui remporte la mise avec 44,4 % de parts de marché, devant Safari (38,7 %), Samsung Internet (9,2 %) et le butineur par défaut d’Android (4,1 %).
Nous le voyons, les Français, comme beaucoup d’utilisateurs habitant dans des pays favorisés, montrent un plus grand appétit pour les offres d’Apple : Mac, iPhone et iPad. De fait, elles sont tout simplement plus à la portée de leurs finances.
Les développeurs ont sans conteste choisi leur camp : celui de l’offre de Google (76,3 % de PDM pour Chrome ; +4,7 points en un an). Ils délaissent ainsi petit à petit Firefox (13,3 % de PDM, contre 15,5 % un an plus tôt). Internet Explorer et Edge ne sont utilisés que par 4,6 % des webmasters. Safari conserve ses fidèles (3,3 % de parts de marché), tout comme Opera (1,2 %).
Dans notre prochain article nous aborderons le sujet du respect des standards par les navigateurs web desktops.
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