Nous nous sommes penchés sur les statistiques fournies par StatCounter pour tracer un état du marché des navigateurs web en 2013, et de son évolution. Au niveau mondial, Google Chrome reste le leader incontesté, avec 42,63% de parts de marché en moyenne sur l’année, loin devant Microsoft Internet Explorer (29,25%) et Mozilla Firefox (20,82%).
En Europe, Chrome est toujours premier (39,08%), mais cette fois-ci devant Firefox (28,33%) et Internet Explorer (24,11%). Nous retrouvons le même classement en France : Chrome (36,54%) devant Firefox (27,96%) et Internet Explorer (27,34%).
L’affaire qui a opposé Microsoft à la Commission européenne a visiblement permis de sensibiliser le public aux alternatives à Internet Explorer.
Mais revenons au marché mondial. Entre décembre 2012 et décembre 2013, les parts de marché de Chrome ont bondi de 8,81 points à 46,63%. La barre des 50% est aujourd’hui à portée de main pour Google. Dans le même temps, Internet Explorer cède 7,23 points à 24,91% de parts de marché et Firefox 2,54 points à 20,3% de parts de marché.
Chrome semble donc se détacher, comme l’atteste son taux de pénétration fin 2013 nettement supérieur à sa moyenne sur l’année. Toutefois, cette offre se montre plus utilisée pendant les périodes de congés (juin, juillet, août et décembre) que le reste du temps, Chrome étant plus utilisé à domicile que dans le cadre professionnel. En revanche, les parts de marché d’Internet Explorer en entreprise demeurent importantes. Un élément à prendre en compte, avant de ranger un peu hâtivement ce navigateur aux oubliettes.
Dans le secteur des navigateurs web mobiles pour smartphones et tablettes, l’offre intégrée à Android décroche la timbale, avec 25,82% de parts de marché sur l’année. Le navigateur de l’iPhone (17,03%), Safari sur iPad (15,67%) et les offres d’Opera Software (13,25%) ne sont toutefois pas en reste.
Petite parenthèse : StatCounter fait ici le distinguo entre le navigateur de l’iPhone et Safari sur iPad. En séparant les deux marchés, Android est premier sur les smartphones et Safari largement devant ses concurrents sur les tablettes.
Le bon point est que si Chrome, Firefox et Internet Explorer utilisent des moteurs de rendu différents (respectivement WebKit, Gecko et Trident), ce qui peut poser des problèmes aux développeurs, les solutions mobiles que nous venons de citer s’appuient toutes (récemment pour Opera) sur un unique moteur de rendu : WebKit.
Quels navigateurs web ont la faveur des développeurs ? Penchons-nous ici sur les statistiques de fréquentation du site W3Schools. En décembre 2013, Internet Explorer n’était plus utilisé que par 9% des visiteurs. Une véritable descente aux enfers pour l’offre de Microsoft.
Firefox a également perdu du terrain sur l’année, mais se maintient à 26,8%. Encore une fois, c’est Chrome le grand gagnant, avec plus de 50% de parts de marché sur l’année. Il culmine même à 55,8% en décembre 2013.
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