Comme tous ses petits concurrents, Nokia Siemens Networks lorgne l’Inde et ses formidables potentiels dans le mobile ou le haut débit. L’équipementier n’a pas tardé à prendre une décision (la joint-venture entre Nokia et Siemens dans les réseaux est effective depuis avril) et annonce un investissement de 100 millions de dollars sur 3 ans.
« Le marché indien des télécommunications est entré dans une nouvelle phase », explique Simon Beresford-Wylie, CEO du groupe. « La croissance dans le mobile et dans les réseaux haut débit s’accélère. Pour adresser ce marché et pour réduire les délais entre production et distribution, nous avons décidé de fortement investir et de créer un fort écosystème en Inde ».
Outre des usines, Nokia Siemens Networks entend ouvrir de nouveaux bureaux, revoir son réseau de distribution, développer son centre de Recherche & Développement et étendre le Global Networks Solution Centre.
Dans le même temps, l’équipementier a détaillé son massif plan social annoncé en mai dernier afin de réduire ses coûts de 1,5 milliard d’euros. Le groupe avait annoncé qu’il supprimerait 9.000 emplois d’ici la fin de 2010. Il compte 60.000 salariés. En Allemagne, patrie de Siemens, les coupes claires toucheront finalement 2.290 postes sur un total de 13.000, soit un peu moins que les 2.900 initialement annoncés.
Rappelons que le groupe a abaissé sa prévision de croissance du marché des infrastructures télécoms, en ne tablant que sur une « très faible » hausse exprimée en euros. Auparavant, il tablait sur une croissance légère de ce marché.
Nokia Siemens Networks a constaté ces derniers mois des signes de ralentissement des dépenses sur ce marché dans certaines régions.
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