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Nouveau CEO pour Equant

Changement à la tête d’Equant. L’actuel p-dg, Charles Dehelly a présenté sa démission

« pour poursuivre une autre opportunité de carrière en dehors du groupe », explique France Télécom dans un communiqué. Il sera remplacé par Barbara Dalibard, actuellement Directeur Exécutif de France Télécom, chargée des Services de Communication Entreprises. Louis-Pierre Wenes, membre du Comité Exécutif de France Télécom, en charge des achats et de l’amélioration de la performance, a été proposé afin de succéder à Barbara Dalibard en tant que Président du Conseil de Surveillance d’Equant. Selon l’opérateur historique, « l’élargissement des fonctions de direction de Barbara Dalibard s’intègre dans la mise en place du programme NExT. La mise en commun des forces d’Equant et de France Télécom a pour ambition de créer le leader des solutions de communication globales pour les entreprises, en s’appuyant sur une offre sans équivalent sur le marché (service client reconnu, capacité d’innovation, capacité opérationnelle) et qui sera soutenue, début 2006, par une marque commune. » En effet, Equant a été réintégré dans le giron de France Télécom, dans le cadre de sa politique d’intégration de ses filiales, après celle de l’opérateur mobile Orange et de sa branche internet, Wanadoo. Mais la société n’est pas en grande forme. Equant reste sur des pertes de 356 millions de dollars en 2003 et 589 millions en 2002. En 2004, la perte a été de 274 millions de dollars ou 0,94 dollars par action. L’année 2005 sera « très difficile » et conduira à une « très forte dépréciation d’actifs« , explique-t-on chez Equant… Fin 2004, les commissaires aux comptes s’inquiétaient de la pérennité de l’entreprise sans ligne de crédit supplémentaire. En janvier 2005, France Télécom a mis la main à la poche en accordant une ligne de crédit de 200 millions d’euros permettant une relative visibilité jusqu’en 2006. France Télécom prévoit donc un lourd plan de restructuration évalué à 331 millions de dollars, passant par la réduction des investissements et le recours à l’outsourcing. Les premières mesures sont d’ailleurs en place. Equant va supprimer 1.744 postes, soit près d’un cinquième de son effectif total de 9.313 salariés (à fin 2004) et va opter pour les délocalisations afin de réaliser des économies. Selon le syndicat CFDT, 1.500 postes seront créés en Inde, au Brésil et en Egypte. Rien qu’en Inde, ces délocalisations pourraient permettre à Equant d’économiser 20 millions de dollars en année pleine. 785 emplois seront supprimés en Europe, 358 en France, le reste aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en Australie. En France, l’opérateur historique s’est néanmoins engagé à reclasser dans le groupe le personnel concerné. En 2003, Equant comptait encore 13.300 employés.

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