Silicon Graphics, en perte de vitesse depuis quelques années face à la rivalité des stations de travail sous architecture Intel, reste cependant l’un des maîtres du graphisme.
Les systèmes Onyn4 UltimateVision s’adressent aux entreprises et organisations pour lesquelles la visualisation est stratégique. Les simulateurs par exemple. Ces derniers utilisent généralement de 4 à 16 cartes graphiques. Le dernier modèle Onyx4 porte cette capacité à 34 cartes graphiques ATI, dont on rappellera que le fondateur Dave Orton est un ancien de SGI, au même titre que Dan Vivoli de Nvidia. Chaque carte est autonome. Par contre, ce qui diffère dans l’utilisation de ces cartes graphiques par rapport à leur usage courant, provient non pas de la recherche de vitesse, mais plutôt de recherche de puissance. C’est donc la qualité et la profondeur du rendu qui est recherché, et non pas la rapidité d’affichage des applications. Dans ces conditions, des cartes à 60Hz suffisent. Quant au moteur de rendu, SGI ne laisse logiquement pas le choix : ce sera OpenGL, dans sa version OpenGL Multipipe. Logique, puisque la firme est le principal développeur de l’OpenGL, mais aussi parce que Onyx4 tourne sous Linux, et que le concurrent DirectX9 de Microsoft est considéré avec dédain comme peu sérieux, puisque destiné aux jeux.
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