OpenBSD 6.0 vient d’être livré sur les serveurs et la boutique du projet. Cet OS Open Source ultra sécurisé est accessible sur de multiples plates-formes : PC x86 32 bits et 64 bits, Mac en PowerPC, machines SPARC64, Alpha, PA-RISC, MIPS (Loongson, Octeon, stations SGI) et une sélection de systèmes ARMv7.
Le support VAX a été retiré. À l’autre bout du spectre, celui des machines ARMv7 est en progrès, avec un support EFI amélioré et un unique kernel pour tous les SoC gérés par l’OS. Le nombre de puces ARM reconnues demeure toutefois faible : Allwinner A10/A20, NXP/Freescale i.MX6, TI OMAP3/4. Des offres populaires comme le Raspberry Pi ne sont donc toujours pas prises en charge par OpenBSD.
Le système de protection de la mémoire W^X (qui permet de s’assurer qu’une page mémoire contenant du code exécutable ne puisse être modifiée) est maintenant actif par défaut. Une avancée indéniable en matière de sécurité. De nouvelles versions d’OpenSSH (7.3) et de LibreSSL (2.4.2) sont également de la partie.
Le support des binaires Linux est retiré du système. La plupart des logiciels Linux étant sous licence Open Source, et donc recompilables sur OpenBSD, cette couche de compatibilité n’était plus guère nécessaire. Le retrait de ce composant – qui n’était plus maintenu activement – permettra également d’améliorer le niveau de sécurité général de l’OS.
À lire aussi :
Microsoft livre sa propre version de FreeBSD pour le Cloud Azure
Sécurité : OpenBSD 5.9 renforce ses fondations
4.4BSD adapté aux puces MIPS PIC32
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.