Fin d’un feuilleton économique qui, en trois semaines, aura accumulé les épisodes et les surenchères. Avec le retrait de SAP, c’est finalement Oracle qui remporte le morceau et s’offre Retek, pour 681 millions de dollars.
A l’origine du feuilleton, l’offre de l’allemand SAP sur Retek, spécialiste américain des logiciels de gestion pour la distribution. Une offre qui avait débuté à 8,50 dollars l’action, là où Wall Street valorisait initialement le titre à 6 dollars. Oracle ne pouvait pas rester indifférent à l’arrivée de SAP ? son ennemi héréditaire pour la première place mondiale des éditeurs de solutions de gestion ? sur son territoire américain historique. Les enchères ont été lancées? En trois semaines, l’offre de SAP est passée de 8,50 à 11 dollars, jeudi dernier, soit un relèvement de 29%. Mais le groupe allemand avait averti qu’il s’agissait de sa « meilleure et dernière proposition« . Oracle, qui entre temps aurait reçu l’appui de l’administration américaine, a pu rectifier son offre afin d’emporter le morceau. A 11,25 dollars l’action, Retek va donc passer sous le contrôle d’Oracle, valorisé à 631 millions de dollars, soit presque le double de sa valorisation à la veille de la première offre! Pour autant, cette acquisition ne mettra pas fin à la compétition entre les deux géants des progiciels de gestion. Tous deux ont clairement annoncé qu’ils prolongeront leur croissance externe. Qui sera le prochain ?
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