Vivendi Universal continue à payer très cher ses investissements réalisés au plus fort de la bulle Internet. Car ce qui valait 100 en 1999 ne vaut plus que 10 aujourd’hui. Le groupe est donc obligé, à chaque semestre, de provisionner ces dépréciations d’actifs. Et ça fait mal, très mal.
Le groupe de Jean-René Fourtou, qui a présenté ses résultats ce jeudi 6 mars, avait déjà provisionné au premier semestre 2002, 14,4 milliards d’euros après les 15,7 milliards passés en 2001 par Jean-Marie Messier. Au second semestre 2002, ce sont entre 5 et 10 milliards d’euros qui ont dû être provisionnés. Au total, l’année 2002 devrait donc présenter une provision pour dépréciation d’actifs de 16 à 21 milliards. La perte nette de VU se situe donc au dessus des 23 milliards d’euros contre 13,6 milliards en 2001. Une perte abyssale, supérieure à celle annoncée par France Télécom ces derniers jours (20,7 milliards) Cessions en vue Pour Vivendi, les filiales à provisionner sont toujours les mêmes. Il s’agit d’Universal Music, Canal Plus et le réseau câblé USA Networks acheté 10,3 milliards de dollars! On peut également citer UGC, Tele+ (la filiale italienne plombée de Canal Plus dont la cession n’a toujours pas été finalisée). Le groupe va devoir continuer à céder des actifs et notamment Vivendi Universal Entertainment (chaînes câblées US, studios de cinéma, parc d’attrraction). Le géant Viacom serait sur le coup. Pour les résultats opérationnels, les analystes s’attendent à un excédent brut d’exploitation en hausse compris entre 5,5 et 5,9 milliards d’euros et à un résultat d’exploitation de 2,7 milliards.
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