Numericable dans la tourmente ? Le désormais unique câblo-opérateur français multiplierait actuellement les difficultés, au point que son comité d’entreprise ait lancé un droit d’alerte lors d’un comité d’entreprise extraordinaire, révèle Les Echos.
Le constat des élus du personnel est grave : « l’endettement lourd de l’entreprise dû aux rachats successifs, le non-paiement des fournisseurs, les sous-effectifs chroniques générateurs de suractivité et de non-qualité de services ainsi que sur le gel des embauches »inquiètent les salariés.
Les difficultés sont d’abord financières. Le groupe doit supporter une dette de 3 milliards d’euros issue du rachat du câblo-opérateur par trois fonds d’investissement (Altice, Cinven et Carlyle). Une dette renforcée par le rachat en 2007 de l’opérateur professionnel Completel pour plus de 700 millions d’euros. Les intérêts de cette dette pèsent sur le groupe, surtout en période de ralentissement économique.
Signe de ces difficultés, Numericable a du mal à payer en temps et en heure ses fournisseurs, affirme le quotidien.
Pour autant, ce constat alarmiste est contesté par la direction du câblo-opérateur. Pierre Danon, p-dg, concède une « légère tension financière en fin d’année dernière ». « Ces rumeurs sont infondées : il n’y a pas de plan social à l’horizon et l’entreprise peut faire face à ses engagements », réagit le câblo-opérateur.
Et des mesures ont déjà été prises : augmentation du prix de l’abonnement au grand dam des clients et baisse des investissements (250 millions d’euros contre 350 prévus).
Des mesures qui devraient permettre d’éviter tout défaut de paiement à court terme. Mais le quotidien souligne « qu’au cours des prochains mois, les trois fonds actionnaires engagent des renégociations avec les banques qui leur ont prêté de l’argent ».
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