Ericsson a publié ses résultats pour le 4e trimestre 2011. Un trimestre plat comparé à celui de 2010, mais en augmentation séquentielle de 15 %. « Ce qui est plus faible que la normale pour le 4e trimestre », reconnaît l’équipementier. Néanmoins, sur l’ensemble de l’année, Ericsson s’en sort plus qu’honorablement avec un chiffre d’affaires (227 milliards de couronnes suédoises, soit environ 25,6 milliards d’euros) et un résultat net (11,2 milliards de couronnes, 1,3 milliard d’euros) en augmentation de 12 % chacun.
En 2011, l’activité a notamment été impactée par le ralentissement des ventes de solutions réseau, essentiellement en Amérique du Nord et en Russie pourtant portée, aux États-Unis, par le développement du LTE/4G. Ressenti dès le 3e trimestre, ce ralentissement se traduit par une croissance limitée à 2 % du secteur. L’entreprise s’est également renforcée sur le marché européen et a consolidé ses parts sur les réseaux mobiles. Notamment en signant 70 nouveaux contrats de services managés sur l’année. Mais si la stratégie européenne semble être la bonne, sa visibilité est minimisée par la faiblesse des marges du secteur.
Ericsson a également profité de l’acquisition de Telcordia pour développer ses activités de conseils, services managés et l’OSS/BSS (operating & business support systems). Finalisée en début d’année, l’intégration de Telcordia devrait pleinement profiter à Ericsson en 2012.
Le groupe est en revanche plombé par les résultats en baisse de ses filiales ST-Ericsson (tout comme STMicroelectronics) et Sony Ericsson. Pour ce dernier, l’affaire est en cours de règlement avec le rachat par Sony des parts d’Ericsson. Quant à ST-Ericsson, l’arrivée d’un nouveau CEO aura pour mission de revoir la stratégie et restaurer la profitabilité.
L’entreprise n’a donc pas l’intention de changer de stratégie. « Nous pensons que les fondamentaux de l’industrie continuent d’être solides pour un développement positif sur un plus long terme, estime Hans Vestberg, PDG d’Ericsson, même si à court terme, nous anticipons une prudence continue des opérateurs dans leurs dépenses, reflétant des facteurs tels que les incertitudes macro-économiques et politiques. »
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