Les multiples emplettes d’Oracle donnent des ailes aux résultats de l’éditeur de progiciels. Rappelons que le groupe américain a dépensé en acquisitions plus de 25 milliards de dollars depuis 2004 (PeopleSoft, Siebel, Iflex…)
Au quatrième trimestre de son exercice, Oracle fait état d’un bénéfice en hausse de 23% à 1,6 milliard de dollars, pour un chiffre d’affaires en hausse de 20% à 5,8 milliards. Le bénéfice par action ajusté ressort à 37 cents, supérieur aux attentes des analystes.
Ce quatrième trimestre a notamment été dopé par les performances d’Hyperion Solutions, racheté en avril dernier pour environ 3,3 milliards de dollars en avril dernier. Mais il n’intègre pas les résultats d’Agile Software racheté en mai dernier pour 500 millions de dollars.
Les ventes de nouveaux logiciels ont progressé de 17% sur un an à 2,5 milliards de dollars.
Sur l’ensemble de l’exercice, le bénéfice net a progressé de 26% à 4,3 milliards de dollars pour des ventes augmentées de 25% à 18 milliards. Qui dit mieux ?
Dans un communiqué triomphaliste, Charles Philips, président du groupe explique : « La stratégie d’Oracle de combiner innovation et acquisitions bat clairement la stratégie de SAP de construire tout lui-même à partir d’un langage de programmation propriétaire datant des années 70 ». L’éditeur allemand, ennemi numéro un d’Oracle et leader du marché, appréciera la remarque.
Le directeur financier, Safra Catz, table sur une hausse de 20-30% des ventes de nouveaux logiciels pour le premier trimestre de l’exercice, plus du double par rapport au consensus des analystes.
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