Alphabet, société mère de Google, vient de livrer les résultats de son dernier trimestre d’activité. Au menu, un chiffre d’affaires en forte progression : +21 % sur un an à 26 milliards de dollars.
Le bénéfice net plonge de 5,97 milliards de dollars à 4,13 milliards de dollars. Mais il ne s’agit là que de la conséquence de l’amende record infligée par la Commission européenne à la firme américaine. Sans cette amende, le bénéfice net aurait atteint 6,87 milliards de dollars, soit +15 %. C’est bien entendu cette progression que les marchés retiendront. Le bénéfice net par action en données corrigées, valeur de référence des places financières, se fixe à 8,9 dollars, contre 8,4 dollars un an plus tôt.
Les analystes tablaient sur un chiffre d’affaires et un résultat net inférieurs. L’action perd toutefois -2,99 % à 951,05 dollars à l’heure où nous écrivons ces lignes. Il est vrai que la firme continue à subir le courroux des institutions européennes : celui du fisc français à propos des taxes versées dans l’Hexagone – même si Bercy cherche désormais à transiger -, et celui de Bruxelles à propos du système d’exploitation mobile Android.
C’est bien entendu Google qui réalise la majeure partie du chiffre d’affaires du groupe : 99,05 % du total pour être précis, soit 25,8 milliards de dollars. Les autres ‘Bets’ affichent un CA de 248 millions de dollars, pour une perte de 772 millions de dollars en bout de chaîne. Ils restent pourtant très prometteurs, en particulier Waymo, qui se prépare à la révolution des voitures autonomes.
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