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Rien ne va plus chez SCO !

Canopy Group n’est pas un inconnu pour SCO, l’éditeur d’Unix en froid avec IBM et la communauté Linux. C’est même avec 30% de parts du groupe son premier et principal actionnaire.

Or, le torchon brûle entre Canopy et Ralph Yarro. Le premier accuse le second, et deux autres dirigeants de SCO, d’avoir détourné 25 millions de dollars des fonds de l’investisseur à des fins personnelles. L’affaire n’est pas récente, Canopy avait déjà obtenu la tête de Ralph Yarro en décembre dernier, l’obligeant à démissionner de son poste de CEO. Mais le bougre se défend ! Il est encore le ‘chairman of the board‘ (président du conseil d’administration) de SCO, et porte l’affaire devant la justice américaine. Le jugement s’ouvre ce jeudi ! Loin de faire front commun dans le procès qui les oppose à IBM et à la communauté linux, les acteurs de SCO s’affrontent, en interne. Mais on les comprend, parfois ! Ainsi, faisant le constat de l’incapacité de SCO à publier ses résultats annuels, la valeur a été retirée de la Bourse numérique des valeurs technologiques, le Nasdaq. SCO a engagé une autre procédure afin de persuader le Nasdaq de reprendre sa cotation. Mais la situation de l’entreprise n’entraîne pas l’adhésion au titre, qui depuis octobre 2003 est passé de 20,50 à 4 dollars. Un prélude à une fin peu glorieuse ? Le tournant d’une page en tout cas, certains analystes considérant désormais que l’activité principale de SCO porte sur les litiges, et que le logiciel n’est plus qu’une distraction ! Point de non retour, l’issue du procès contre IBM, qui débute en avril mais ne devrait sans doute pas être jugé avant 2006, risque d’être fatale à SCO, quelle qu’en soit la conclusion. Car en admettant même que la justice américaine donne raison au propriétaire des droits d’Unix, son entêtement à poursuivre Linux a déjà définitivement détourné l’attention des entreprises, et même de la plupart de ses clients. Car même si 5% des utilisateurs de Linux s’interrogent sur l’issue du procès, cette préoccupation passe largement au dessus des 95% restant, ce qui en dit long sur la marge de man?uvre future de SCO. Une victoire ne pourrait signifier qu’un sursis, surtout si encadrement et investisseurs s’affrontent pour partager le magot !

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