D’après des documents internes à l’armée indienne, dont des pirates informatiques auraient obtenu copies, RIM, Nokia, Apple et d’autres entreprises auraient permis aux autorités du pays d’accéder à des communications protégées par une clé de chiffrement.
Des services indiens en charge du renseignement auraient ainsi espionné la Commission d’examen de l’économie et de la sécurité sino-américaine (USCC – United States-China Economic and Security Review Commission). Les documents mis en cause contiennent une partie des adresses électroniques utilisées par des agents de l’USCC. Ces fichiers ont été découverts par les hackers indiens qui étaient parvenus à pirater des contenus appartenant à Symantec, spécialiste des logiciels de sécurité informatique.
Cette affaire intervient 18 mois après que l’Inde a menacé Research in Motion (RIM), concepteur canadien du Blackberry, d’interdire ses services sur son marché. Le gouvernement indien a exigé que RIM lui permette d’accéder à des communications sécurisées, et ce en échange de la poursuite d’une activité commerciale sur son territoire. D’autres États, tels l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis, ont également pratiqué le bras de fer avec RIM pour parvenir à leurs fins.
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