Pour gérer vos consentements :

Les robots vont détruire et créer des millions d’emplois

Dans son rapport « The Future Of Jobs », promu par l’analyste J.P. Gownder, le cabinet Forrester étudie l’impact de l’automatisation sur l’emploi. Selon la société d’études, les déploiements de robots et d’applications d’intelligence artificielle vont se traduire par la destruction de 16 % des emplois aux États-Unis (soit 22,7 millions de postes), d’ici 2025. Mais l’automatisation devrait également contribuer à 9 % des emplois créés (soit 13,6 millions) outre-Atlantique sur la période, notamment dans le logiciel et la maintenance. La perte nette d’emplois engendrée par l’automatisation serait donc de 7% aux États-Unis d’ici 2025, soit 9,1 millions de postes concernés, d’après Forrester. Le nombre d’emplois détruits reste important, mais il est moins élevé que celui d’autres prévisions.

Travailler en bonne intelligence avec les robots

Selon les données publiées en 2013 par l’économiste Carl Benedikt Frey et l’ingénieur Michael A. Osborne de l’Université d’Oxford, 45 % des emplois aux États-Unis seront impactés significativement par l’informatisation dans les décennies à venir. Ce taux attendrait 54 % dans l’Union européenne des 28 (50 % en France), d’après le groupe de réflexion économique européen Bruegel. Une autre analyse, celle du cabinet Gartner publiée en 2014, prévoit que les robots, les machines intelligentes et les logiciels remplaceront un emploi sur trois dans le monde d’ici 2025

Mais tous les postes ne sont pas forcément « menacés » par les technologies de pointe. Forrester anticipe dans son rapport que, d’ici 2019, 25 % des tâches professionnelles, y compris les tâches cognitives non routinières, seront effectuées par des logiciels, des robots ou des dispositifs d’automatisation des services. Le travail dans son ensemble sera donc profondément transformé par l’automatisation. Elle bouleversera le marché, ses méthodes et ses hiérarchies. C’est une mutation majeure, note Forrester. La majorité devra travailler aux côtés de systèmes intelligents, et s’adapter. Pour l’économiste britannique Jeremy Bowles (Bruegel), cela implique de « doter la prochaine génération de travailleurs de compétences qui leur permettent de tirer profit des technologies ».

Lire aussi :

Comment l’intelligence artificielle va remplacer des millions d’emplois
Les smart machines pourraient défier les DSI

Recent Posts

ChatGPT : le Financial Times signe avec OpenAI

FT Group, éditeur du Financal Times, a signé un accord avec OpenAI afin d'utiliser ses…

2 jours ago

Les hyperscalers renforcent leurs recherches et datacenters pour l’IA

Au premier trimestre, Microsoft, Meta/Facebook et Alphabet/Google ont déjà investi plus de 32 milliards $…

2 jours ago

Cybersécurité : Darktrace dans l’escarcelle de Thoma Bravo

La société britannique de cybersécurité Darktrace a accepté une offre de rachat de 5,32 milliards…

2 jours ago

Étude Trends of IT 2024 : comment les managers IT développent leurs projets

Silicon et KPMG lancent la deuxième édition de l'étude Trends of IT. Cette édition 2024…

2 jours ago

Atos : l’Etat veut acquérir les activités souveraines

Le ministère de l'économie a adressé une lettre d'intention à la direction d'Atos pour racheter…

2 jours ago

Arnaud Monier – SNCF Connect & Tech : « Notre moteur, c’est l’innovation et nous procédons par incrémentation »

Directeur Technologie de SNCF Connect & Tech, Arnaud Monier lance une campagne de recrutement pour…

3 jours ago