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Santé: des députés veulent encadrer le mobile

Les associations qui sont parties en croisade contre la prolifération des antennes relais de téléphonie mobile se sont trouvé des alliés de poids. Pour la première fois, des députés rejoignent officiellement leurs positions quant aux éventuels risques sanitaires liés à l’utilisation du mobile. Et viennent de déposer un projet de loi en la matière.

Le texte, rédigé par Jean-Pierre Brard, Pierre Golberg (PCF), Joël Giraud, Chantal Robin-Rodrigo (apparentés PS), Maurice Leroy, Nicolas Perruchot (UDF), Christian Decocq et Nathalie Kosciussko-Morizet (UMP) est relatif « à la réduction des risques pour la santé publique des installations et des appareils de téléphonie mobile », révèle les Echos. Ces députés de tout bord dénoncent une réglementation peu contraignante qui ne prend pas vraiment en compte les aspects sanitaires et écologiques. Les critiques sont multiples: pollution visuelle des antennes relais qui dévalorisent les habitations mais surtout, risque sanitaire qui nécessite des « mesures urgentes », expliquent les députés au quotidien. Il s’agit d’imposer le principe de précaution partout, car « un élu ne peut pas attendre les certitudes scientifiques pour prendre des mesures de protection des populations ». Comme les associations, les députés veulent donc réduire drastiquement les niveaux d’émission des antennes relais à 0,6 volt par mètre. Actuellement, ils sont au maximum de 41 volts par mètre pour le GSM et 61 volts par mètre pour l’UMTS. Evidemment, les opérateurs ne l’entendent pas de cette oreille. Ils mettent en avant les multiples études soulignant l’absence d’effets sanitaires dus aux ondes émises par les antennes ou les téléphones. Et de vivement contester la proposition de ramener les maximums à 0,6 volt pour les antennes: « cela signifierait la fin des moyens de communication modernes, explique l’Association des opérateurs mobiles. De leur côté, les députés brandissent des études parallèles qui révèlent des résultats beaucoup plus préoccupants. Bref, une certaine confusion règne sur le sujets depuis plusieurs années déjà. Il est aujourd’hui impossible de quantifier exactement le risque. En attendant, les députés espèrent bien faire passer leur proposition. Ce qui n’est pas gagné. Avant d’être examinée et votée, elle devra d’abord être intégrée au calendrier législatif.

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