Voilà le premier accroc à la formidable success-story des services informatiques en Inde. Satyam, géant du secteur, fleuron des SSII du pays, est aujourd’hui au centre d’un méga-scandale qui pourrait le précipiter au fond du gouffre.
Depuis plusieurs mois, des révélations en cascade provoquent un tsunami dans la communauté économique du pays. En décembre, la 4e SSII du pays échoue à racheter deux entreprises de BTP dans lesquelles les fondateurs de la société avaient des parts. Cet échec et surtout les liens troubles entre la direction de Satyam et ces entreprises du bâtiment (et les conflits d’intérêts qui en découlent) provoquent le départ d’un des principaux clients de la SSII, la Banque mondiale.
Plus tard, on apprend que le p-dg de la société de services Ramalinga Raju a gonflé artificiellement les bénéfices pendant plusieurs années. Ce qui provoqué sa démission. Ce dernier a reconnu par exemple avoir ajouté 150.000 euros, au second trimestre de l’exercice fiscal en cours qui doit s’achever le 31 mars prochain.
Cette démission a provoqué l’effondrement de 80% du cours de l’action de Satyam, une chute qui pèse sur la Bourse de Bombay qui s’est repliée mardi de près de 7%.
Un conseil d’administration de la société est programmé le 10 janvier pour discuter d’un rachat. Satyam emploie 50.000 salariés.
« Je pense qu’il n’y a pas d’avenir pour ce titre. Cette affaire est l’équivalent pour l’Inde de ce qui s’est passé avec Enron aux Etats-Unis », souligne Jigar Shah, vice-président à Kim Eng Securities, cité par Reuters.
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