Seagate se renforce sur les disques de sauvegarde

Avec un chiffre d’affaires, à la hausse, de 6,49 milliards de dollars (année fiscale au 30 juin 2003), le constructeur ne se prive pas d’annoncer aussi de bonnes perspectives pour l’année à venir.

La particularité de Seagate? C’est de tout fabriquer: têtes de disques, platines, tout jusqu’aux moteurs. Cette intégration verticale, la plus poussée du marché, requiert d’énormes investissements. La firme a consacré 670 millions de dollars en 2003 en recherche et développement -un montant équivalent à la somme des investissements de tous ses concurrents!

60% de ses ventes sont écoulées en distribution OEM (

original equipment manufacturer): HP est son plus gros client (depuis la fusion avec Compaq), devant IBM, EMC et Sun Microsystems. Rappelons que ces quatre entreprises totalisent, à elles seules, 80 % du marché des PC et serveurs Intel.

Avant de se recentrer essentiellement sur le disque dur, Seagate fournissait autrefois des systèmes de sauvegarde sur bande magnétique. Cette activité a été complètement filialisée sous la marque Certance. Les clients de ces systèmes à bandes se sont, il est vrai, reporter vers des disques de très large capacité pour leur solution de sauvegarde.

C’est la raison pour laquelle Seagate vient de lancer des disques traditionnels avec interface « Serial ATA » pour les fameuses « appliances » ou systèmes disques D2D2T (disk-to-disk-to-tape) permettant d’accélérer les sauvegardes telles que celles conçues par Overland et ADIC.

« Nous avons vendu 67 millions de disques en 2003« , déclare Jean-Louis Cazenave, directeur général Seagate France « et nous espérons bien dépasser les 20 millions par trimestre, dès l’année prochaine. Nous avons la capacité de répondre aux multiples demandes: différentes vitesses de rotation, formats des disques, capacités de stockage, divers protocoles standards -tous ces paramètres constituent la personnalisation d’une unité disque, et contribuent à dynamiser ce marché en pleine expansion« .