Le secteur de la banque est un marché stratégique pour les éditeurs comme pour les fabricants. En effet, le remplacement des infrastructures vieillissantes et le développement de nouveaux canaux, comme les services en ligne, vont entraîner une forte augmentation des dépenses en matière de technologies de l’information.
Et Siebel, éditeur de premier plan de solutions de gestion, ne veut pas manquer de faire sa place sur ce marché, face à des Fidelity National Financial Inc. ou S1 Corp. et leurs applications de services financiers multicanaux ou délocalisés. Déjà en octobre dernier, en annonçant sa collaboration avec l’éditeur Eontec basé à Dublin, Siebel affirmait que la nouvelle console client développée conjointement pour la branche banques représentait l’apport majeur au logiciel Siebel 7.1 lancé quelques mois auparavant. L’acquisition d’Eontec, de sa suite d’applications Java pour le traitement des transactions, les centres d’appel et les services Internet, de ses neuf clients (et millions d’utilisateurs) et 140 employés, prend donc une tournure logique et stratégique. Siebel acquiert Eontec contre 70 millions de dollars en cash, et un engagement de 60 millions en cash lié aux résultats de la nouvelle division en 2005.
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