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Silicon Valley : retour chez Pure Storage, stockage flash économique

En direct de la Silicon Valley : la start-up a débarqué dans le stockage flash il y a 4 ans et elle entend récolter les fruits le l’effet ‘premier arrivant’. Pure Storage, avec sa politique d’exploitation massive du flash à bas prix, participe à porter le marché du stockage flash à maturité avec une approche réaliste, celle du tout flash abordable.

Nous avions déjà rencontré cette jeune pousse sur la Silicon Valley en juin 2012, et déjà elle nous avait séduits par le pragmatisme de son approche (lire « Stockage flash : Pure Storage cible le coût le plus bas » ). Et voici que sommes allés de nouveau à sa rencontre lors de notre dernier voyage sur la Silicon Valley.

Ça bouge, chez Pure Storage

Premier changement notable, la start-up occupe deux étages de l’immeuble où nous les rencontrons, soit un de plus qu’il y a un an. Ce n’est pas une surprise en soi : le succès est au rendez-vous pour Pure Storage, qui a déjà levé 95 millions de dollars – avec un investisseur majoritaire, le Sud-Coréen Samsung – et déposé 30 brevets !

Autre changement notable, si nous sommes accueillis par Scott Dietzen, le CEO, c’est Matt Kixmoller, le vice-président produits, qui assurera la présentation. L’équipe s’étoffe et avec la maturité la start-up se rapproche inévitablement du modèle plus traditionnel de l’entreprise. D’ailleurs, Pure Storage annonce la troisième génération de ses produits !

Vers le ‘persistent store

Pure Storage a construit son offre ‘from scratch‘ à partir du flash, et se décline en appliances qui réunissent cartes flash et SSD). Scott Dietzen porte un regard acide sur ses concurrents. « Les grands acteurs conseillent flash comme cache ou tier. L’approche de Dell démontre qu’ils n’ont pas su optimiser leur flash. Quant à Violin et les autres, ils sont très chers et leurs logiciels sont étroits, ils ne proposent pas la déduplication, etc. »

Qu’est-ce qui différencie Pure Storage du reste du marché ? Tout d’abord l’usage exclusif de mémoires flash économiques, 100 % MLC, avec une latence inférieure à la milliseconde. « Chaque année, la flash est moins cher et plus fiable, indique Matt Kixmoller. En exploitant du flash d’entrée de gamme, nous rencontrons moins d’accidents que sur le top de la production. Nous intégrons la déduplication, la compression, et l’encryption, qui sur flash sont moins chers que sur disque. Avec notre fiabilité et un durée de vie de 5 ans, la résilience, la performance, la simplicité et le support 24/7, notre positionnement sur les applications business et le back office en tier 2, l’archivage et la sauvegarde sur disques, notre objectif est d’être le ‘persistent store’. »

La troisième génération matérielle et logicielle

Pure Storage passe donc à la troisième génération de ses produits. Sur le matériel, l’utilisation de composants standards, voire de ‘commodities‘, en particulier les dernières versions des processeurs Intel – « nos bons amis ! » -, l’évolution des mémoires flash et des SSD, et l’Ethernet 10Gb (ni Infiniband, ni iSCSI), Pure Storage double à la fois les performances et les capacités de ses appliances.

Sur le logiciel, son environnement Purity se décline également en version 3.0. Cet OS dédié reconnaît tout le flash présent dans l’appliance et le virtualise. Cette approche permet de mener des opérations sans interruption. Elle optimise également le snapshot pour flash avec ZeroSnap, ce qui permet d’éviter des réductions de performances, qu’elle copie directement dans l’array, via la virtualisation et sans passer par l’étape de la création, ce qui prend 2 fois moins de place et réduit la consommation. Le cryptage est intégré. Et le support a été amélioré, avec OpenStack, AIX, VMware et Windows Server 2012.

« Traditionnellement, l’investissement sur le stockage est sur 3 ans et après les entreprises changent, commente Matt Kixmoller. Nous créons un modèle plus incrémental, avec un plan de doublement de la capacité tous les 6 mois. Par exemple, nous allons passer de 100 à 200 To au cours du second semestre 2013. C’est un modèle qui tend soit vers la performance, soit vers la capacité. Dans le futur, nous supporterons plus de performance, mais les attentes du marché sont aujourd’hui plutôt à augmenter les volumes que la performance. Notre objectif est 5 dollars le To utilisable. »

A quoi sert le stockage tout flash ?

Au fait, à quoi sont utilisées les appliances de stockage tout flash de Pure Storage ? « A l’origine, flash était exclusivement destiné aux bases de données. Aujourd’hui, les usages se répartissent pour 1/3 sur les serveurs de virtualisation, 1/3 les bases de données, et 1/3 le VDI (NDLR : la virtualisation du poste de travail). Sur les bases de données, notre valeur est de permettre plus de transactions, tout en réduisant le nombre de bases de données. Et depuis 2012, nous constatons une forte transition vers les usages du VDI, en particulier sur le secteur public et les universités. »

Depuis que nous les avons retrouvés, Pure Storage vient de franchir une nouvelle étape dans son évolution avec une nouvelle et spectaculaire levée de fonds… A lire sur Silicon.fr.


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