« Examinez le code ci-dessous. Pourquoi user2 n’a-t-il qu’un accès en lecture à file.txt ? »
LinkedIn a choisi cette question – parmi d’autres – pour illustrer son outil d’évaluation de compétences* Skills Assessment.
Le voilà lancé à grande échelle, pour le moment exclusivement en anglais.
Le principe : des QCM de 15 à 20 questions chronométrées pour permettre aux membres de prouver l’expertise qu’ils ont renseignée sur leur profil.
Ces quiz couvrent pour l’heure une trentaine de compétences, essentiellement techniques. En l’occurrence, le développement (d’Angular à XML), la gestion de systèmes (AWS, GIT…) et quelques logiciels (AutoCAD, Excel, PowerPoint, QuickBooks…).
Un niveau « dans la tranche des 70 % » est requis pour réussir un test. Il est calculé sur la base d’un « échantillon de référence » à propos duquel LinkedIn ne donne pas davantage d’informations.
Les recruteurs ont la possibilité de pousser un QCM (facultatif) relatif aux compétences souhaitées pour un poste. Ils ne peuvent pas voir les résultats des candidats ; uniquement les badges éventuellement décrochés.
LinkedIn affirme, à l’issue de quelques semaines d’expérimentation, que le dispositif augmente d’environ 30 % les chances d’être embauché.
Le réseau social ne manque pas de faire la jonction avec sa plate-forme de cours en ligne. Laquelle sera d’ailleurs ouverte « gratuitement » de façon temporaire aux utilisateurs qui désirent mettre à l’épreuve certaines compétences.
La disponibilité générale de Skills Assessment intervient quelques semaines après qu’UpWork a fait le chemin inverse.
Le site de recrutement de free-lances a supprimé son propre outil d’évaluation de compétences. Parmi les motifs invoqués, l’obsolescence des questions et les cas de tricherie, en particulier à travers la création de faux comptes.
* Un profil peut comporter jusqu’à 50 compétences que peuvent valider les relations de premier niveau.
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