Que les smartphones Android et iOS aient connu une pénétration rapide sur le marché ne fait aucun doute. Rien qu’aux États-Unis, Apple a vendu, à lui seul, près de 86 millions d’iPhone depuis 2007. Et Samsung, premier vendeur de téléphones mondial depuis le début de l’année, a écoulé quelque 26 millions de terminaux sur ce même marché en deux ans. Des chiffres révélés dans le cadre du procès qui a animé les deux géant cet été.
Mais
Même les réseaux sociaux des années 2000, dont l’utilisation est pourtant encouragée avec la mobilité, s’inclinent. Ils sont 3 fois moins utilisés que les smartphones d’Apple et Google. Rien que sur le mois de juillet 2012, Flurry estime à plus 640 millions le nombre d’iPhone et de smartphones Android utilisés sur la planète. Le milliard est en vue.
Sans trop de surprise, c’est principalement aux États-Unis que ces ordinateurs de poche sont le plus utilisés (autour de 165 millions d’unités). Mais la Chine se tient juste derrière (128 millions). L’empire du Milieu pourrait gagner prochainement la première place. Avec un marché qui a progressé de 100 millions contre 30 millions en un an, la Chine grossit plus de trois fois plus vite que les États-Unis. Et elle est loin d’avoir atteint son potentiel, avec près de 1,4 milliard d’habitants.
Pourtant, ce sont bien les pays émergents qui prennent la relève de l’adoption des smartphones. Sur un an (juin 2011 – juin 2012), la Chine prend la tête avec une progression de 401 %. Suivie du Chili (279 %), du Brésil (220 %), de l’Argentine (217 %), de l’Iran (196 %), du Vietnam (193 %), du Mexique (193 %), de la Russie (189 %) et de la Turquie (185 %).
L’Inde n’arrive que dernière avec 171 % de progression. Une progression lente en regard de son 1,2 milliard d’habitants qui semble montrer que la croissance phénoménale que le pays a connu ces dernières années (malgré son sérieux ralentissement récent) ne profite pas à tout le monde.
Il s’opère donc un rééquilibrage des usages des smartphones à l’échelle mondiale et les États-Unis ne sont plus tout à fait les maîtres. Alors qu’en juillet 2011 52 % des applications iOS et Android étaient lancées depuis le sol nord Américain, elles n’étaient plus que 36 % en juillet 2012. Soit autant que les 9 autres pays considérés dans le classement de Flurry. « Avec l’accélération de la croissance internationale, il n’y a jamais eu de meilleur moment dans l’histoire de la technologie pour être développeur de logiciels », conclut le cabinet d’analyse. Développeur pour smartphone, un métier d’avenir ?
Crédit photo © Oleksiy Mark – Shutterstock
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