Samsung Electronics compte installer un ‘kill-switch’ dans ses téléphones mobiles. L’objectif est de rendre un smartphone inutilisable à distance, afin de contrer les problèmes liés à la perte ou au vol du téléphone.
Le constructeur coréen se retrouve toutefois face à une résistance inattendue. Le procureur du district de San Francisco, George Gascon (qui soutient l’action de Samsung), vient en effet de signaler que cette initiative est retoquée par plusieurs grands opérateurs américains : AT&T, Sprint, T-Mobile US, United States Cellular et Verizon Wireless.
Les opérateurs avancent le fait que des hackers pourraient se servir de ce dispositif pour rendre inopérants les téléphones de leurs abonnés.
Toutefois, la raison réelle de ce rejet pourrait bien être toute autre. Près d’un vol sur trois aux États-Unis concerne un téléphone portable, d’après la FCC (un chiffre qui monte à près de 50% à San Francisco). Soit un coût total pour les consommateurs américains de plus de 30 milliards de dollars en 2012. Une importante manne… pour les opérateurs.
En refusant l’installation d’un système antivol sur les smartphones, les opérateurs favoriseraient en effet la vente de contrats d’assurance (ainsi que la vente de terminaux mobiles), avance George Gascon.
Samsung entend continuer à travailler avec le procureur du district de San Francisco afin de trouver une solution permettant de réduire les vols des terminaux mobiles.
Crédit Photo : Menna / Shutterstock
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